Abou Diarra est l’étoile montante de la musique malienne. Fasciné par le blues, le jazz, le reggae, il cherche des harmoniques hors des gammes traditionnelles, à travers des balades intimistes et nostalgiques ou des rythmes endiablés de bals poussières. Rejoint par l’harmonica blues de Vincent Bucher et les arrangements délicats de Nicolas Repac, son Donko band creuse plus loin encore le sillon du blues ouest africain. Un concert à partager dans la générosité et la ferveur d’un homme et d’un artiste hors norme.
Marqué par la culture ancestrale des chasseurs mandingues, Abou Diarra est un joueur de kamélé n'goni (un luth malien ancestral) au parcours aussi atypique qu’étrange. Il a marché. Beaucoup marché. 1111 kilomètres très précisément, à travers le Mali, pour rejoindre Bamako avec un kamélé n’goni sur le dos. Cinq mois et vingt-sept jours pendant lesquels il joue tous les jours de cet instrument, mélange de luth et de harpe. L’homme qui parvient à Bamako est en guenilles mais veut encore et toujours apprendre. « Quand l’élève est prêt, le maître apparaît » dit-on, et au bout de cette route, Abou Diarra rencontre Vieux Kanté, maître aveugle et virtuose absolu du n’goni, qui le prend sous son aile pendant sept ans. Avec son mentor, il apprend à improviser sur du Bob Marley ou du Jimi Hendrix et ajoute des cordes à son luth au fur et à mesure qu’il grandit en maîtrise. Lorsque Vieux Kanté meurt brutalement, Abou Diarra reprend la route. Traversant les villages les plus reculés d’Afrique de l’Ouest comme les mégalopoles modernes, il y a puisé tour à tour des sons cachés traditionnels et des musiques urbaines contemporaines. Fort de ses rencontres, il ajoute peu à peu à son blues quelques touches d’électro et trouve l’équilibre parfait entre tradition et modernité. Sa musique parle du voyage, de l’exil, du mouvement… tandis qu’Abou Diarra finit par arriver en France. Truffé de sons contemporains, son dernier album a été salué à travers la planète comme un classique instantané. Abou Diarra n’a pas fini de marcher…
Mystique et chaude, la musique d’Abou Diarra est planante et nous mène ailleurs, en terrain inconnu, mais familier. Une virée majestueuse en terre de blues, avec l’harmonica de Vincent Bucher, lonesome cow-boy rodé aux pulsations africaines.
Les Nuits Singulières du Carré #3 : Voyage au bout de l'envie.
Pour clôturer ensemble et en musique cette saison 2019-2019 qui a marqué les 10 ans du Carré, nous vous invitons à un voyage au bout de l'envie.
Une soirée haute en couleur et en saveurs dans la convivialité d'un repas partagé. Une soirée sous le signe du métissage entre son électro, sax et percussions africaines. Une soirée dans la chaleur de l'amitié pour un voyage au bout de la nuit, jusqu'à la danse, jusqu'à la transe.
dès 19h30
N’GONI, CHANT ABOU DIARRA DONKO BAND ORCHESTRA CLAVIER, CHŒURS MOUSSA KOIT BASSE LAURENT PERCUSSIONS LOIT MADOU DAO HARMONICA VINCENT BUCHER RÉGIE SON JORIS PINARD
Le Carré Ste-Maxime
107 route du Plan de la Tour
83120 Ste-Maxime
Billetterie : 04 94 56 77 77
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Horaires : Du mardi au vendredi de 9h à 18h et le samedi de 9h à 12h et de 13h à 18h. Ouverture jusqu'à 20h les soirs de spectacles.
Le Carré est un équipement de
la Ville de Ste-Maxime.
©2013 Théâtre du Carré Sainte Maxime
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