LA DANSE DU SOLEIL

C’est un éblouissement, une prouesse de tous les instants. Imaginez trente musiciens de l’orchestre Geneva Camerata jouant et dansant, dansant et jouant par cœur des chefs-d’œuvre de Mozart et Lully avec, à leurs côtés, le danseur Marti Corbera. Leur performance est bouleversante, inoubliable et nous fait croire que tout est possible… même l’impossible ! 

La Danse du soleil relève de l’exploit. Consacré par Le New York Times comme l’un des plus beaux spectacles du monde classique en 2019, il éblouit et hypnotise tous les spectateurs. L’accueillir au Carré est donc une chance exceptionnelle. Le chorégraphe Juan Kruz Diaz de Garaio Esnaola plonge les musiciens dans une situation terrifiante, quasi au bord du précipice, à devoir intégrer mouvements et déplacements dans leur jeu instrumental. En retour, l’orchestre Geneva Camerata lui offre toute son agilité, son engagement musical et sa présence scénique pour que prenne corps, chair et âme la Symphonie n°40 en sol mineur de Mozart et Le Bourgeois gentilhomme de Lully. Entre la composition lumineuse de Lully et la passion sublimée dans la symphonie de Mozart, le spectacle fascine par sa composition en tableaux vivants, évocations de thèmes universels qui nous affectent tous : l’amour, l’abandon, la perte, la finitude… La Danse du soleil est plus que jamais une ode à la vie, mystérieuse et envoûtante.