ZABOU BREITMAN

LOGIQUIMPERTU RBABLEDUFOU

19 octobre 2018 > 20 : 30

Avec Logiquimperturbabledufou, Zabou Breitman plonge dans le monde tumultueux des névroses, terribles ou drôles, bizarres et effrayantes et compose un chant d’amour. À travers ce nouveau spectacle librement inspiré d’œuvres d’Anton Tchekhov, William Shakespeare ou quelques mots de l’humoriste Zouc, elle explore les franges de ce qu’on nomme la folie et ses zones de frottement avec l’absurde, la poésie et la déraison.

« Avec la folie, on est au cœur de l’être, de la fabrication de l’improbable, de cette magie fragile de l’humain » écrit Zabou Breitman, épousant l’un des fils rouges de la programmation du Carré, cette saison. À travers cette création ciselée comme une dentelle de Calais, Zabou se rit du normal et de ce qui va de soi, poussée par le vent venu du paradis des grands poètes du surréalisme. Dans le petit théâtre du monde qu’elle donne à voir, quatre personnages coiffés de couronnes, d’entonnoirs, d’oreilles de lapin ou de bonnets chargés de grelots, évoluent dans l’espace vide du plateau, évoquant malgré leurs blouses blanches les libres moments de l’enfance où tout n’est que jeu. Tantôt patients, tantôt médecins ou infirmiers, ils jouent à jouer, s’amusant de la raison et de la déraison…

Car si l’action se joue dans l’ordre et le sérieux d’un hôpital psychiatrique, très vite, par la grâce de ces quatre jeunes comédiens rompus à tous les exercices, le vol au-dessus du nid de coucou s’élève dans les limbes de la dérision et de l’humour. Dans la fraîcheur de leurs commencements, dans l’exigence de leur engagement, ils font feu de tout bois, les corps affûtés par la danse, l’acrobatie et le yoga, la langue bien pendue et la gorge déployée, glissant parfois comme par effraction du côté des bouffons, doux dingues et autres fous échappés de Tchekhov ou Shakespeare. Mais en somme, ça raconte quoi ? Justement on ne peut pas le dire, sans mettre sous l’éteignoir l’étincelle de folie qui sommeille en chacun de nous et qui s’enflamme sans que l’on y prenne garde. Au théâtre, fous et rois se côtoient et partagent la même vision de l’humanité. En équilibre au-dessus de la folie, Zabou Breitman partage cette même manière de regarder ses semblables à hauteur d’homme.

Medias

Zabou Breitman travaille sur cette frontière qui départit les fous des gens dits « normaux », elle la titille, la fait valser, la met cul par-dessus tête, la fait tourbillonner dans l’espace comme un nez de clown, pour mettre de l’air, et voir ce qui se passe.

MISE EN SCÈNE ADAPTATION ET TEXTES ZABOU BREITMAN ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE PÉNÉLOPE BIESSY ET DIANE DEROSIER AVEC ANTONIN CHALON, CAMILLE CONSTANTIN, RÉMY LAQUITTANT ET MARIE PETIOT LIBREMENT INSPIRÉ D’ŒUVRES D’ANTON TCHEKHOV, WILLIAM SHAKESPEARE, QUELQUES MOTS DE ZOUC, DE TEXTES DE ZABOU BREITMAN ET LIBREMENT ADAPTÉ DU TRAVAIL DOCUMENTAIRE D’ILAN KLIPPER; CHORÉGRAPHIE GLADYS GAMBIE ACROBATIE ET CHORÉGRAPHIE YUNG-BIAU LIN CLOWN FRED BLIN DÉCOR ET SCÉNOGRAPHIE AUDREY VUONG ET ZABOU BREITMAN COSTUMES CÉDRIC TIRADO ET ZABOU BREITMAN CRÉATION LUMIÈRES ANAÏS DE FREITAS ET ZABOU BREITMAN CRÉATION SON GRÉGOIRE LEYMARIE RÉALISATION SON TIPHANIE BERNET 
PRODUCTION LE LIBERTÉ SCÈNE NATIONALE TOULON PRODUCTION DÉLÉGUÉE LES 2 BUREAUX / PRIMA DONNA COPRODUCTION ANTHÉA, ANTIPOLIS THÉÂTRE D’ANTIBES
AVEC LE SOUTIEN DE LA CHARTREUSE DE VILLENEUVE-LEZ-AVIGNON – CENTRE NATIONAL DES ÉCRITURES DU SPECTACLE, DU THÉÂTRE DE CHÂTILLON DU THÉÂTRE DES FRANCISCAINS DE BÉZIERS. AVEC L’AIDE DE LA SPEDIDAM, SOCIÉTÉ DE PERCEPTION ET DE DISTRIBUTION QUI GÈRE LES DROITS DES ARTISTES INTERPRÈTES EN MATIÉRE D’ENREGISTREMENT, DE DIFFUSION ET DE RÉUTILISATION DES PRESTATIONS ENREGISTRÉES

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